Alors que la pandémie de COVID-19 s’essouffle, elle laisse dans son sillage divers défis
Plus particulièrement, trois défis en matière de soins de santé causent de plus en plus de départs en congé d’invalidité de longue durée :
- une hausse des problèmes de santé mentale;
- des retards de diagnostic et de traitement qui entraînent un dépistage plus tardif et un trouble plus difficile à traiter;
- le syndrome post-COVID19.
Examinons le cas de Paul*
Paul avait l’air de tout avoir : un emploi bien rémunéré, une famille en santé, une belle maison. Personne au travail ne savait qu’il avait tenté de se suicider lorsqu’il était plus jeune. Lorsqu’il est parti en congé d’invalidité de longue durée pour cause de dépression, ses collègues étaient consternés et sous le choc.
Dans les semaines précédant notre rencontre avec Paul, celui-ci a consulté son médecin et a reçu des médicaments ainsi qu’une recommandation pour un psychiatre, mais la liste d’attente était longue. Paul s’est senti encore plus mal au fil du temps et est allé à l’hôpital.
Il a été admis dans un programme psychiatrique de sept jours. Au moment de son congé, le médecin lui a dit qu’il n’était pas prêt à retourner au travail.
Avant notre entretien téléphonique initial, nous avons demandé à Paul de remplir notre questionnaire exclusif conçu en collaboration avec Claim Lab. Nous envoyons ce questionnaire à chaque personne en congé d’invalidité de longue durée afin d’obtenir rapidement et systématiquement un portrait global de sa situation, incluant les facteurs non médicaux qui pourraient avoir une influence sur le congé d’invalidité. La force de ce questionnaire est qu’il nous aide à déceler les facteurs qui pourraient avoir une incidence sur l’absence et qui ne seraient pas dévoilés sur le formulaire de demande de règlement. Notre questionnaire a révélé le fait que la vie de Paul était loin d’être rose : son épouse a récemment demandé le divorce; il était très endetté; et il se sentait totalement dépassé au travail. Il vivait tout simplement trop de stress dans trop de sphères de sa vie. Paul ne voyait plus comment aller de l’avant.
Lors de notre première entrevue téléphonique, Paul a affirmé qu’il voulait retourner au travail, mais qu’il se sentait complètement à plat
Nous avons demandé à notre consultant médical à l’interne d’examiner le dossier de Paul. Il a recommandé que Paul commence immédiatement une thérapie cognitivo-comportementale en ligne. Nous avons aussi invité Paul à faire le test de pharmacogénomique afin de l’aider, ainsi que son médecin, à savoir quel antidépresseur fonctionnerait le mieux. Puisque le régime d’assurance collective de Paul incluait un programme d’aide aux employés (PAE), nous lui avons suggéré de communiquer avec le PAE afin de discuter de ses défis financiers et conjugaux. Paul adorait l’idée du test de pharmacogénomique puisque son traitement médicamenteux ne l’aidait pas à se sentir mieux. Il a également téléphoné à son PAE afin d’accéder aux services de counseling financier et juridique.
Notre consultant médical était d’accord qu’un retour au travail hâtif ne serait peut-être pas durable. Il a recommandé une évaluation cognitive organisée par notre coordonnateur du retour au travail. Les recommandations découlant de cette évaluation comprenaient un programme de réentraînement au travail. Le laboratoire a fait parvenir à Paul les résultats de son test de pharmacogénomique. Il les a transmis à son médecin, qui a changé son traitement médicamenteux. En l’espace d’un mois, Paul se sentait mieux.
Tout le monde s’entendait sur le fait qu’un retour progressif au travail lui serait bénéfique. Nous avons continué de fournir du soutien d’ILD pendant cette période. Notre gestionnaire des règlements a pris des nouvelles de Paul et de son employeur pendant le retour progressif au travail. Elle était heureuse d’entendre que Paul allait bien – il mettait en pratique les compétences qu’il avait apprises lors de sa thérapie cognitivo-comportementale, travaillait sur ses problèmes non médicaux et s’adaptait bien à son retour à la vie au travail.
Il s’est complètement rétabli et a réintégré son emploi d’avant l’invalidité, à temps plein et au même salaire. Lors de notre dernière entrevue téléphonique, Paul a remercié notre gestionnaire des règlements pour son soutien.
Des ressources en santé mentale pour soutenir les participants et les participantes, et les outils adéquats de gestion de l’invalidité pour traiter le volume accru de demandes de règlement
Bien que nous ne puissions pas freiner la vague croissante de demandes de règlement, nous pouvons nous assurer que nous disposons de ressources en santé mentale pour aider les participants à gérer leur santé de façon proactive et de bons outils de gestion de l’invalidité pour gérer le volume croissant de demandes de règlement. Notre équipe d’experts s’assure que les personnes en congé d’invalidité reçoivent un soutien efficace.
Plus une personne retourne au travail rapidement, même à temps partiel, plus grandes sont les chances qu’elle retourne travailler à temps plein.
Les employés jouent un rôle important dans toutes les entreprises. L’incapacité de travailler d’un seul d’entre eux a de réelles conséquences immédiates.
Nos experts en gestion de l’invalidité s’assurent que les employés reçoivent le soutien dont ils ont besoin au moment où ils en ont besoin
* Cette histoire est basée sur une demande de règlement gérée par l’Empire Vie. Nous avons modifié le nom de la personne et certains détails afin de protéger son identité.